Façades protégées ou classées : Lorsque l’isolation extérieure est interdite (ex. : bâtiments historiques dans les centres-villes de Genève, Lausanne, ou Fribourg) pour préserver l’esthétique ou respecter les règlements patrimoniaux.

‍Immeubles locatifs ou mitoyens : Si vous ne pouvez modifier l’extérieur (ex. : appartements, murs partagés), l’ITI permet d’isoler individuellement votre espace.

‍Budget limité : L’ITI est moins coûteuse (50-200 CHF/m²) que l’ITE (100-300 CHF/m²), idéale pour des rénovations ciblées avec subventions (50-90 CHF/m² via le Programme Bâtiments).

‍Travaux en hiver : Les travaux intérieurs ne dépendent pas de la météo, contrairement à l’ITE, permettant une réalisation toute l’année.

‍Espaces restreints ou contraintes architecturales : Lorsque l’ajout d’épaisseur extérieure est impossible (ex. : balcons, limites de propriété), des matériaux comme l’aérogel (faible épaisseur) sont adaptés.

‍Amélioration acoustique : L’ITI (ex. : laine de bois, laine de verre) réduit les bruits extérieurs, utile dans les zones urbaines bruyantes.

‍Rénovations partielles : Si vous isolez seulement certaines pièces (ex. : chambres, salon) ou si l’isolation extérieure n’est pas réalisable à court terme.

Un CECB+ est nécessaire pour évaluer l’état énergétique du bâtiment et identifier les priorités d’isolation. Obligatoire pour obtenir des subventions >10 000 CHF via le Programme Bâtiments.
‍Coût : 500-2 000 CHF (parfois subventionné).
‍Délai : 1-2 semaines.

La durée d’une rénovation d’isolation thermique intérieure (ITI) en Suisse dépend de la surface à isoler, de la complexité du projet, des matériaux utilisés, et de l’organisation des travaux.
Voici néanmoins une estimation non contractuelles des délais.

Maison individuelle (100-200 m² de murs intérieurs) :
Durée : 2 à 5 semaines.
Préparation (protection, dépose des anciennes finitions) : 2-4 jours.
Pose de l’isolant (laine de verre, laine de bois, aérogel, etc.) : 1-2 semaines.
Finition (plaques de plâtre, peinture) : 1-2 semaines.Ajustements (prises électriques, plinthes) : 2-5 jours.
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‍Immeuble ou appartement (500-1 000 m²) :
Durée : 5 à 10 semaines.Préparation et coordination : 1 semaine.
Pose de l’isolant et finitions : 3-7 semaines.Contrôles et ajustements : 1-2 semaines.

Estimations moyennes non contractuelles :
Laine de verre 20 à 40 ans
Laine de roche 30 à 50 ans
Polystyrène expansé (PSE) 50 ans et plus
Polyuréthane (PU) 30 à 50 ans
Ouate de cellulose 20 à 40 ans
Fibre de bois 25 à 40 ans

Oui, mais il faut tenir compte des contraintes climatiques par exemple:
En zone humide : attention aux isolants sensibles à l’humidité comme la ouate de cellulose.
En zone froide : il faut des isolants avec de bonnes performances thermiques (ex : polyuréthane).

Oui, on peut rénover l’ITI toute l’année, mais le printemps et l’automne sont les saisons les plus confortables et sécurisées pour optimiser les conditions de pose et les performances à long terme.

En Suisse, privilégie une entreprise :
‍Certifiée Minergie (ou qui travaille selon les standards Minergie), si tu vises une haute performance énergétique.
‍Membre d’une association professionnelle comme : Suissetec (technique du bâtiment), SIA (Société suisse des ingénieurs et architectes), FVE (Fédération vaudoise des entrepreneurs), etc.
Avec une assurance responsabilité civile professionnelle et une garantie décennale (même si ce n’est pas toujours obligatoire, c’est un vrai plus).

En général, l’ITI ne nécessite PAS de permis si :
Les travaux ne modifient pas l’aspect extérieur du bâtiment (façade, toiture, ouvertures…), L’usage du bâtiment reste inchangé (par exemple, un logement reste un logement), Les travaux sont à l’intérieur uniquement (pas de modification structurelle),Il ne s’agit pas d’un bâtiment protégé ou classé (voir plus bas).
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‍Mais : Même si un permis de construire n’est pas exigé, certaines communes demandent une annonce de travaux (notification écrite avant le début du chantier).

L’isolation thermique par l’intérieur (ITI) a généralement un impact environnemental positif grâce à la réduction des besoins en chauffage, donc des émissions de CO₂.

Toutefois, cet impact dépend fortement des matériaux utilisés : les isolants biosourcés (comme la fibre de bois ou la ouate de cellulose) ont un bilan écologique bien meilleur que les isolants synthétiques.

Une ITI bien posée, durable et réalisée avec des matériaux respectueux de l’environnement contribue efficacement à la performance énergétique d’un bâtiment tout en limitant son empreinte écologique.